Parfois je lui demandais de me laisser aller voir ma mère il s'écriait"ta mère?Quelle mère?Ou bien ton père n'est pas ton père ou alors c'est elle qui n'est pas Les blessures se refermaient,je suis donc retournée à l'épicerie mais il y avait toujours quelqu'un pour me surveiller devant la porte!j'ai attendu avec la promesse de quitter cette famille de malades.L'occasion s'est presentée sa soeur allait se marier elles sont donc allées sur Oran pour des achats restait la plus jeune 16 ans mais devant le magasin se trouvait le futur époux contaminé par ma belle-famille,j'ai attendu au moment où ils se sont installés dans le bar pour manger je n'ai pas demandé mon reste, j'ai pris mes jambes à mon cou et j'ai traversé le terrain vague,j'ai mis le pied sur un tesson de bouteille mais ça ne m'a pas ralenti,je me suis tourné pour voir et j'ai vu la voisine dans son poulailler qui me hélait.Je suis allée vers elle,elle s'est empressé de refermer elle m'a installée la blessure saignait je me souvient elle m'a mis du poivre rouge et appelé son fils dont le bar etait mitoyen à celui de H et ils ne se parlaient pas son épouse m'a donné une tasse de café,j'en avais besoin et son mari une cigarette.J'ai passé la nuit chez eux,et il me racontait qu'à côté ils étaient comme des fous!l'homme m'a alors dit"pourquoi que tu ne vas pas loin d'ici puisque tu ne peux pas trouver de travail ici à cause de H"tous mes papiers d'identité et diplômes était chez ma belle-famille.J'ai répondu au voisin que je ne connaissais personne,il m'a alors dit "attends je vais contacter quelqu'un à Alger,et si ça marche tu vas là-bas"le lendemain matin il a été chercher un taxi à Turck elles m'ont voilées mis une paire de lunettes de vue très très épaisses qui appartenaient à feu son mari et nous sommes sorties toutes les trois voilées,j'avançais courbée en deux,on penserait à une très vieille dame mais je ne forçais pas trop ma blessure au pied était atroce,ils n'ont vu que du feu!à Oran,la femme du voisin nous a conduites chez ses parents.
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