lundi 22 décembre 2008
Les sevices
H a ouvert son bar et le soir il tenait à ce que je sois derrière le comptoir,dans un sens ça ne me déplaisais pas je voyais d'autres personnes que mes geoliers et tortionnaires .En fin de soirée ça finissait toujours par des coups ou des brimades,un jour un de ses ami lui a dit"pourquoi tu ne la mets pas à l'épicerie au lieu du bar?"Juste en face habitait la famille Gomez,mr Gomez était grossiste en alimentation generale,ses locaux se trouvaient à Cartaux,à Oran.2 jours plus tard les étagères de l'épicerie étaient garnies,je m'y suis mise mais à la fermeture vers 20 h il tenait à ce que je sois au bar il ne pouvait pas boire et s'occuper de ses clients.A ce rytme je n'en pouvais plus,aller dormir à 2 ou 3 h du matin pour me lever à 7 h je commençais à ressentir la fatigue,il a suffit que je le lui dise pour écoper d'une correction.Je me suis juré de ne pas rester dans cette maison.J'attendais la bonne occasion,et elle s'est presentée. Hétait dans le bar il jouait au cartes sa famille était occupée à l'interieur j'ai enjambé le muret qui délimitait la terrasse de façade au terrain vague,j'ai couru comme une folle vers la route superieure et fais du stop à la première voiture voiture.A Oran je me demandais où aller ma mère?Fallait pas trop y compter,j'ai décider d'aller chez ma tante qui habitait à Boulanger pas loin de l'usine Manegat,tout en demandant mon chemin je suis arrivée près du jardin public.L'horreur,il venait vers moi comme il y avait un commissariat juste en face j'ai fais du tapage pour que les policiers interviennent,nous nous sommes retrouvés au poste il leurs a dit que j'étais sa femme"ne la laissez pas partir je vais aller chercher le livret de famille"au lieu du livret c'est avec un commissaire qu'il est revenu.Le commissaire a discuté avec son collègue,il est venu vers moi comme je refusais de les suivre il a promis que c'était chez lui que nous allions.Effectivement je me suis retrouvée au sein de sa famille dans l'immeuble derrière l'EGA,il avait deux enfants.H est sorti le commissaire m'a alors dit tu sais il faut être patiente il a perdu deux frères au champ de bataille et lui-même a été condamné à mort,je lui ai dit que je ne voulais plus rester avec lui.Le lendemain nous avons pris la voiture,le commissaire devait m'accompagner à St Cloud mais au lieu de prendre la route vers mon village il a fait l'inverse,et a emprunté la route superieure de la corniche pour me conduire à Cap Falcon.C'est à partir de cet instant que j'ai connu les vraies tortures.
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